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organicismorganicisme (fr.); Organizismus (ger.)

  • 1) The approach in biology and biophilosophy to explain vital phenomena by reference to the organization of the living system rather than its components or some vital force, it thus rejects the doctrins of mechanism and vitalism.
    organism
    1818

    parmi les physiologistes, les uns se jettent dans l’Animisme, et les autres dans le Matérialisme (organicisme, chimisme, mécanicisme)

    Viader, J. (1818). Considérations générales sur les phénomènes vitaux et sur la manière de les réduire en théorie: 22.

    1821

    depuis le grand Haller jusqu’à nos jours, les meilleurs esprits ont fait des efforts constans pour débarrasser la science de la vie de ce monstrueux mélange des doctrines du spiritualisme et du mécanicisme; les immenses travaux du vénérable et illustre professeur Chaussier, des Cabanis, des Bichat, des Legallois, des Richerand, des Magendie, en France, et de savans célèbres des autres pays, ont opéré une importante révolution dans la physiologie, en jetant les fondemens des doctrines de l’organicisme, c’est-à-dire en fondant l’étude de cette science sur l’observation des lois propres à l’organisation, de l’action des organes, de leurs fonctions, de leurs relations, etc. Aujourd’hui les faits sont nombreux, les méthodes plus sûres, les préjugés et la routine moins puissans; tout enfin favorise l’avancement de la physiologie.

    Georget, E.J. (1821). De la physiologie du système nerveux et spécialement du cerveau, vol. 1: 54.

    1824

    Il reproche avec une égale indépendance, à Bichat, d’avoir rattaché trop fixement les propriétés vitales et chaque sorte d’altération organique et chaque espèce de tissu, et d’avoir ainsi préparé toutes les hypothèses subtileset rétrécics de l’organicisme

    Bérard, F.J. (1824). Eloge historique du Dr Fr.J. Léon Rouzet: 10; cf. id. (1824). Lettre de Cabanis: 164.

    1824

    M. Caffin, dans son nouvel ouvrage, a eu l’intention d’offrir l’ensemble de ses principes. Il remonte à l’histoire des diverses théories qui ont tour à tour régné; ainsi l’Archéisme, dont il voit la continuation dans la doctrine de Stahl et dans celle de Barthez; l’Organicisme, qui lui présente toutes les opinions des mécaniciens, et les systèmes d’Hoffmann, de Brown, etc.; 3°. le Fluidisme, qui a donné naissance à la chimiatrie et à l’humorisme, et 4°. l’Harmonisme, qui offre l’ensemblê de toutes les parties de l’économie vivante, dans un accord parfait et préétabli, comme certains philosophes anciens les considéraient.

    Am. D. (1824). [Rev. Caffin, J.F. (1822). Inductions physiologiques, pathologiques et thérapeutiques]. Bulletin des sciences médicales 1, 218-219: 219.

    1831

    Propositions qui résument l’organicisme. 1° Pour le médecin, il n’existe dans l’homme que des organes et des fonctions. 2° Les fonctions ne sont que les organes en exercice, elles ne sont que des effets. 3° Les organes, dans certaines conditions de forme, de volume, de consistance, de couleur, de texture, de composition intime, etc., sont dans l’état normal et exercent des fonctions normales: c’est l’état de santé. 4° Les organes, dans d’autres conditions de forme, de volume, de consistance, de couleur, de texture, de composition, etc., sont dans l’état anormal et exercent des fonctions anormales: c’est l’état de maladie. Organes sains, fonctions saines; organes malades, fonctions malades: voilà toute la médecine. 5° Mais les organes peuvent être malades de beaucoup de manières; La nature des maladies est très-variée; il existe des maladies spéciales, des maladies spécifiques. 6° Les fluides, qui sont ou des effets d’organes, ou des éléments d’organes, peuvent être malades; Ils peuvent l’être primitivement ou secondairement. 7° Tous les organes peuvent être primitivement malades. 8° Enfin, la différence des forces dans les individus a paru jouer un si grand rôle dans les maladies, et influencer à un tel point leur thérapeutique, que nous avons cru devoir en faire une proposition à part.

    Rostan, L. (1831). Exposition des principes de l’organicisme (Paris 1846): 84-5.

    1856

    Der Streit in der französischen Akademie, der von Piorry und Bousquet im Namen der Schulen von Paris und Montpellier, unter den sich entgegenstehenden Fahnen des Organicismus und des Vitalismus eingeleitet wurde, blieb deshalb ohne Resultat, weil kein einziger der Redner dahin kam, consequent zu sein.

    Virchow, R. (1856). Alter und neuer Vitalismus. Arch. patholog. Anat. Physiol. klin. Med. 9, 3-55: 5.

    1932

    Gestalttheorie und Organizismus

    Bertalanffy, L. von (1932). Theoretische Biologie, vol. 1: 90.

    1969

    It is basic to organicism that form, the constitution of the organ, precedes function, not the reverse, and that malfunction is a consequence of disorganization. […] Life, answers Rostan, is only a serial ensemble of functions. Organization is the necessary condition of life, not vice versa.

    Hall, T.S. (1969). Ideas of Life and Matter. Studies in the History of General Physiology, 600 B.C.–1900 A.D., 2 vols.: II, 252-3.

    1982

    The terms “organismal” and “organicism” were apparently introduced by Ritter (1919)

    Mayr, E. (1982). The Growth of Biological Thought: 66.

    1998

    The unique characteristics of living organisms are not due to their composition but rather their organization. This mode of thinking is now usually referred to as organicism. It stresses particularly the characteristics of highly complex ordered systems and the historical nature of the evolved genetic programs in organisms. W. E. Ritter […] coined the term organicism in 1919

    Mayr, E. (1998). This Is Biology: 16-7.

    2000

    Organicism (materialistic holism) has provided the philosophical underpinnings for embryology since the time of Kant. […] Organicism rejects a […] [vitalistic] nonmaterialist claim. The difference between organicism and reductionism is that organicism holds that explanation cannot proceed solely from the properties of fully individuated parts even though all properties of the whole are determined by the properties of the parts. Another way of depicting this disagreement is to picture reductionism as a system where a “bottom-up” approach (e.g., atoms to molecules to organelles to cells to tissues) is sufficient to explain all phenomena. Organicism claims that this is not sufficient and that top-down and bottom-up approaches must both be used to explain phenomena.

    Gilbert, S.F. & Sarkar, S. (2000). Embracing complexity: Organicism for the 21st Century. Developmental Dynamics 219, 1-9: 1-2.

  • 2) The doctrine or theory that all disease is caused by or associated with localized structural alterations in organs. (OED 2011)  
    organism
    1853

    Organicism, the doctrine of the localization of disease. A modern term, but not much used.

    Dunglison, R. (1853). Medical Lexicon, 9th ed.: s.v.

    1855

    Organicisme, […] Théorie médicale qui s’efforce de rattacher toute maladie à une lésion matérielle d’un organe.

    Nysten, P.-H. & Littré, E. & Robin, C. (1855). Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, des sciences accessoires et de l’art vétérinaire, 10th ed.: 891 (term not in the 9th ed. 1845).

Haraway, D.J. (1976). Crystals, Fabrics, and Fields. Metaphors of Organicism in Twentieth-Century Developmental Biology.