Il en est de même des organes constituant les êtres pluricellulaires; car les rapports symbiotiques réglant la vie et le développement des organes· sont au fond les mêmes ou de la même nature que ceux qui règlent la vie et le développement des êtres dans l’ensemble des vivants. La conséquence directe de cet automatisme est l’autosélection, c’est-à-dire une sélection faite par l’organisme même. Cette autosélection est bien plus rigoureuse que la sélection naturelle qui n’agit qu’à un degré subordonné. A l’autosélection·l’organisme est strictement soumis pendant toute sa vie, toujours et sans cesse. Il ne peut absolument s’y soustraire en aucun cas, ne fût-ce que pour un instant seulement. Il se crée par·lui-même le milieu ambiant où il doit vivre, et si celui-ci n’est pas rigoureusement apte à sa vie ultérieure, il doit inévitablement périr et disparaître.·L’organisme se trouve dans sa vie on rapport avec deux milieux différents: le milieu interne et le milieu externe. A chacun de ces milieu correspond une sorte de sélection: au milieu interne·l’autosélection, au milieu externe la sélection naturelle.
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autoselectionAutoselektion (ger.)
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the process whereby a genetic element tends to increase in frequency by virtue of the nature of its transmission, even though it has no effect on the viability, fecundity, or fertility of the individual that bears it. (Oxford Dict. of Genetics 2007)
- 1910
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Giglio-Tos, E. (1910). Les problèmes de la vie, vol. 4: 163.
- 1911
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der eigenartigen Erscheinung der Autoselektion ist beim Menschgeschlecht höchste Aufmerksamkeit zuzuwenden. Die Auotselektion kommt darin zum Ausdruck, daß die Berufswahl im Großen und Ganzen, soweit sie nicht durch Eigentumsverhältnisse oder durch besondere rein lokale Momente bestimmt wird, auf Grund der individuellen Verschiedenheiten erfolgt. Je nach der verschiedenen Richtung der Begabung, je nach der besonderen Eigenart ihrer Konstitution und sozialen wie ökonomischen Situation ergreifen die einzelnen Individuen verschiedene Berufe.
Goldscheid, R. (1911). Höherentwicklung und Menschenökonomie. Grundlegung der Sozialbiologie: 491.